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Athènes Page71  KORES ARCHAIQUES (de 530 à 490 av JC). Ces statues de Korés (jeunes filles) ont été trouvées en grand nombre sur l'Acropole, enfouies dans une fosse après la destruction de l'Acropole par les Perses, Athéna les avait reçues en offrande sous le règne du tyran Pisistrate. Charmantes, le sourire aux lèvres, parées de tuniques de lin ioniques (le chiton) et de riches manteaux drapés en plis fins (l'himation), la  main gauche relève l'habit tandis que la droite est avancée pour tenir une offrande. Les parures en métal ont été le plus souvent perdues : couronnes dans les cheveux, boucles d'oreilles, fibules. Cliquer pour agrandissement.

Koré acéphale (sans tête), c'est la plus ancienne (-550),  elle tient une couronne dans la main droite et une grenade (fruit sacré d'Athéna et de Déméter) dans la main gauche 

La "Péplophore", la koré au péplos, vers 530 av JC, même sculpteur que le "cavalier Rampin" (Phaidimos)

Vers 520 av JC (hauteur : 1,82 m)

Cette Koré ne porte qu'un chiton alors que les autres portent aussi un manteau (vers 510 av JC)

"La koré aux yeux en amande", la plus séduisante, mais une des rares à ne pas arborer le célèbre sourire archaïque (vers 500  av JC)

La Koré à la grenade

Les traces de peinture sont encore bien visibles sur le marbre

Une des korés les plus récentes (500 av JC), c'est la seule qui ne relève pas son himation

"La koré d'Euthydikos " le visage est plus simple et l'humeur maussade, elle annonce les créations du style sévère (vers 490 av JC)